À l’occasion de la fête nationale, nous revenons sur le cheminement historique et mémoriel de celle-ci.
Voilà 140 ans aujourd’hui que le 14 juillet a été institué « jour de fête nationale annuelle ».
Au cours du XIXe siècle, d’autres dates lui ont été préférées au gré des différents régimes politiques : prise des Tuileries le 10 août, fin de la Terreur le 27 juillet, anniversaire de l’empereur le 15 août, Saint Louis le 25 août, Saint Charles le 24 mai, avènement de la 1ère République le 22 septembre, et enfin fête de la paix et du travail le 30 juin, au début de la IIIe République, sans attache mémorielle.
Sous l’Ancien Régime, le 15 août avait déjà le caractère de fête nationale depuis Louis XIII qui, n’ayant pas d’héritier, consacra la France à la Vierge Marie par un édit du 10 février 1638 faisant du jour de l’Assomption un jour de célébration nationale. Cette consécration est matérialisée par les sculptures du chœur de Notre-Dame de Paris.
C’est finalement le 6 juillet 1880, sous la IIIe République, qu’est promulguée une loi pour choisir le 14 juillet, associé à la fois à la prise de la Bastille en 1789 et à la fête de la Fédération en 1790.